jeudi 4 mars 2010

on est les braconniers de l'étoile polaire boy.




Ushuaïa, le bout du bout du monde. La famille et moi, on part en road trip, jusque là, jusqu'à la fin de la terre, jusque là où plus personne a pied! et ça, ça vous botte le cul! Avril va fleurer la poussière & le claquage des tendons les gars.
LE 29 MARS/ BUENOS AIRES!


Marcher sur des huîtres, fendre l’eau, et peindre des feux d’artifices au pochoir sur les murs du ciel. La vie un grand couscous lyrique ! BRACONNAGE! Je cisaille les aurores boréales comme on fait des vieux chiffons, je découds les coutures du réel, peut-être que tout ça, c’est parce que les grands sentiments, ça me fait rigoler moi ! J’aime mieux la soupe au gravier et jouer à loup glacé. Même pas peur, même pas mal, certes, je m’en contrefous, de l’économie de marché, comment avorter ou régir une communauté, je ris comme je dilapide mes images mentales sur mon coin de pavé, chiffonnière, hystérique, femme acéphale, qui veut dmes éclairs, pas cher, pas cher ! Chaise électrique, ça pique! l’avenir je lui casse les genoux à coups de crosse de hockey pour lui piquer sa place. Quand je serai jamais grande j’aurai des poumons comme des gouttières, des étoiles dans les portières et du sable dans les rouages. I have got un crabe dans le moteur mais tu sais quoi, même plus peur, les murènes, je les attends, mec, je les attends, avec une baramine et toute ma maladresse en bandoulière, mes sales manies de gamine qui sait pas se battre, elle me tordra le ventre jusqu’à ce qu’elle nous fasse tous exploser ensemble, Stalingrad et les atomes qui s’entrechoquent comme de la porcelaine dans un vaisselier en bois marqueté. J’aurai des hippocampes à bascule, je vivrai sous l’eau, il y aura tout le monde, eux, moi, les scarabées, le soleil à diluer, et des tas de rascasses-aiguilles pour fonscar celles des horloges. Cela fait longtemps que je ne sais plus quel jour on est, c’est comme prendre un escalator à l’envers, j’ai mal aux pieds.
Et ceux-là, le sourire lumineux comme une décharge de 220 volts, et l’art comme un chat qu’on jette à l’eau, le bruit resplendissant du néon qu’on fracasse sur un trottoir. j’ai très peur de n’avoir jamais assez de temps pour faire toutes les choses merveilleuses au monde avant de devenir grand, mais j'coupe des morceaux de musique au cutter et je me les implante sous la langue, pour plus entendre le bruit du dehors! & ça marche, putain, ça marche. "on appelle ça une métamorphose".

COMME LE PREMIER PAS SUR LA LUNE

1 commentaire:

  1. Anonyme14:37

    Zéros zébules. Ca sonne vachement bien. Logique, hein. C'est pourquoi maintenant yaura marqué un zébule. Ahlala je sers à rien.

    (Et sinon je comprend rien mais j'aime bocou bocou)
    (A donf)

    RépondreSupprimer